dimanche, mai 12 2024

Les autorités de la transition peuvent compter davantage sur le fervent soutien de sa population dans sa rude bataille contre la communauté internationale sur certains sujets épineux. C’est ce qui ressort nettement de la manifestation du vendredi 29 octobre 2021, sur la place de l’indépendance de Bamako.

L’évènement a connu la participation de nombreux maliens. Cette manifestation de soutien aux putschistes a été organisée par mouvement Yerewolo. Ce dernier déplore surtout l’implication de de la communauté internationale dans les affaires internes du Mali. Un excès facilement qualifiable d’ingérence.

Une manifestation pour faire baisser la pression

Selon les organisateurs de la manifestation, témoigner leur soutien aux militaires au pouvoir est totalement chose normale. Car le colonel Assimi Goïta et ses collaborateurs subissent une pression injustifiée de la part de la communauté internationale et même de la Cédéao. Ces organisations bafouent la souveraineté du Mali et tentent seulement de dissuader les autorités à entrevoir un quelconque lien avec la société russe Wagner.

En clair, elles auraient outrepassé leur fonction. Alors tant que la souveraineté de l’Etat malien ne sera pas respectée, les manifestants comptent toujours envahir les rues. « C’est aux Maliens de décider de leur sort ! Personne d’autre ne décidera de notre sort à notre place », a indiqué un manifestant.

Lire aussi: EXPULSION AU MALI: HAMIDOU BOLY A « 72 HEURES POUR QUITTER » LE PAYS

Trop c’est trop

Pour Pape Diallo, secrétaire à la communication du mouvement Yerewolo, s’en est trop du zèle de cette communauté internationale. Il estime par ailleurs qu’il est temps pour les maliens de refuser le diktat de la France et de la Cédéao qui n’a que trop duré. En bref l’Etat malien doit être davantage respecté dans ses choix et décisions internes.

A travers leur manifestation, les populations maliennes exigent également le départ des forces étrangères présentes dans le pays. Cela devrait permettre la venue d’autres partenaires comme la société russe Wagner. Cette dernière est assez décriée pour ses méthodes, de même que des exactions commises dans certains Etats où ils sont déjà présents.

« En fait, nous voulons montrer aussi au monde entier que, vraiment les Maliens sont unis et déterminés à soutenir cette transition », a clamé un autre manifestant.

El Professor

Previous

Transition en Guinée: la Cédéao réitère son accompagnement

Next

Crise au Soudan: le général Burhan dans la tourmente

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi

Ne Manquez Pas

Rencontre historique entre les présidents Ouattara et Faye

Rencontre historique entre les présidents ivoirien et sénégalais à Abidjan

Investigateur Africain

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a poursuivi sa série de visites en Afrique de l’Ouest en rencontrant son homologue ivoirien Alassane Ouattara à Abidjan. Cette rencontre, qui fait suite à des visites en Mauritanie, en Gambie et en Guinée-Bissau, revêt une importance particulière pour les deux pays et pour la sous-région ouest-africaine. Cette rencontre […]

Hinda Bazoum: « C'est bien lui le commanditaire du putsch »

Niger : « C’est bien lui le commanditaire du putsch », lâche cette dame

Investigateur Africain

Dans une interview exclusive accordée à un média international, elle brise le silence et lance un cri d’alarme. Hinda Bazoum, l’une des cinq enfants du président nigérien Mohamed Bazoum exprime sa détresse face à la séquestration prolongée de ses parents, le président Mohamed Bazoum et son épouse. Ces derniers sont séquestrés à Niamey depuis neuf […]

Trafic de cocaïne en Côte d’Ivoire : Des peines exemplaires pour les narcotrafiquants !

Trafic de cocaïne en Côte d’Ivoire : Des peines exemplaires pour les narcotrafiquants !

Investigateur Africain

Une affaire de trafic international de cocaïne en Côte d’Ivoire vient de connaître son dénouement avec des verdicts sévères prononcés à l’encontre de plusieurs accusés. Ce 7 mai 2024, le Pôle pénal économique d’Abidjan a rendu son jugement, condamnant 13 individus à la peine maximale de 10 ans de prison. Un coup de filet majeur […]