vendredi, avril 19 2024

Les sanctions contre le Burundi, infligées par l’Union Européenne, est en passe d’être levées. A Bujumbura, hier mardi 2 février, les autorités burundaises ont amorcé de nouvelles négociations avec l’Union Européenne (UE). Objectif, aboutir à l’annulation des sanctions budgétaires prises contre le Burundi en 2015.

Pendant plusieurs années le Burundi est accusé par l’UE de violer les droits humains, d’avoir réprimé ou exercé une certaine répression sur les acteurs de l’opposition et ceux civils. Par conséquent, le Burundi a été privé d’un partenaire important. Il a même perdu 430 millions prévus sur cinq ans. Cette situation a été véritablement contraignante pour le pays. Dans le même temps, les diplomates européens ont eux aussi subi les représailles de la part des autorités burundaises.

Des mesures concrètes relatives à la levée des sanctions contre le Burundi

Pour obtenir la levée des sanctions contre le Burundi tant espérée, le gouvernement burundais doit s’activer à mettre en place certaines mesures. Il s’agit notamment d’un meilleur déverrouillage de l’espace politique, une plus grande liberté de parole et d’association, des droits de l’homme mieux garantis. Une manière donc de regagner la confiance de l’UE.

Les discussions ont permis aux parties de se mettre d’accord sur une feuille de route à tenir pour faciliter un retour à la normalité des relations. A cet effet, des discussions hebdomadaires relatives aux sanctions contre le Burundi au niveau des équipes techniques sont prévues entre le chef de la diplomatie burundaise et les ambassadeurs de l’Union européenne et de ses états membres. Cela permettrait, de faire le point à chaque étape sur l’évolution de la situation.

Des premiers signes

Pour exprimer sa bonne volonté au rétablissement de cette relation rompue, le pouvoir burundais à poser quelques actions fortes. Ainsi, quatre journalistes incarcérés depuis plus d’un an ont recouvré leur liberté. Quant aux médias sous le coup de certaines sanctions, plusieurs pourront bientôt rouvrir leurs portes.

Autant de signes qui témoignent de l’engagement du Burundi à tourner la page et à écrire une nouvelle histoire. Si cette nouvelle aventure est réussie, cela devrait permettre au pays de renflouer ses caisses et de sortir de l’impasse économique dont il souffre ces dernières années.

Lire aussi / Burundi : Gitega dit non à Antonio Guterres

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