vendredi, mars 29 2024

Depuis l’apparition de la Covid 19, les économies de plusieurs pays d’Afrique ne cessent de subir une hausse sérieuse des prix des produits de base. Et le Sénégal n’en est pas épargné. Ces derniers mois, des prix des produits de base ont augmenté de 1,9% par rapport au mois de juin. Cette augmentation des prix plonge les populations dans la tourmente.

Pour essayer de trouver des solutions à ce calvaire momentané des sénégalais, un Conseil national de la consommation a été convoqué. Elle se tient ce mardi 31 août en la présence de la ministre du Commerce.

Une augmentation des prix des produits de base liée aux mesures anti-Covid

Selon les autorités sénégalaises, cette hausse des prix des produits de base seraient due principalement aux mesures prises pour limiter la propagation de la pandémie du coronavirus. Et les répercussions se font ressentir naturellement.

« L’année passée, on a pris des décisions de restrictions, on a demandé aux Sénégalais de rester chez eux. La baisse de l’activité économique a comme conséquence la baisse des recettes pour les ménages mais aussi pour l’État », a expliqué Khadim Bamba Diagne, un économiste.

Mauvaise nouvelle, cette situation inconfortable pour les poches des ménages pourrait s’imposer pendant un temps considérable. Les quelques solutions que pourrait employer l’Etat aussi auront quant à elles de plus grands effets indésirables. « Si on augmente les taxes, les commerçants vont répercuter cette augmentation-là sur les prix », a prévenu l’économiste.

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Des répercussions sur le pouvoir d’achat

Qu’il s’agisse des commerçants ou des acheteurs, la plainte par rapport aux prix est la même. Les poches sont en souffrance. « Le riz local, c’est passé de 13 à 14 000 et le bidon d’huile de 20 litres, de 14 500 jusqu’à 24 000 ! », a fait savoir un commerçant.

Face aux plaintes des clients, difficiles pour les commerçants de trouver des raisons à tempérer le mécontentement des clients.

« Je vendais du thé. On a augmenté le sucre. C’était difficile pour moi parce que je ne pouvais augmenter le prix de la tasse de thé. Tout augmente. Ca n’arrange personne », a indiqué un autre commerçant. Pour l’instant, les sénégalais restent suspendues aux décisions qui vont découler de la rencontre du jour avec la ministre du commerce.

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Sandrine A

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