jeudi, avril 18 2024

Une signature d’un pacte de réconciliation en Centrafrique pour la zone nord-est pour relancer le pays. Ce mardi 10 novembre, les autorités centrafricaines ont tenues une réunion à Bangui avec les acteurs du nord-est du pays. Cette localité est souvent le théâtre de troubles réguliers. Alors, il était question pour eux de trouver un accord pouvant apporter le calme et la stabilité dans la région.

La rencontre a connu la participation du président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, des chefs de clans, des sultans, des préfets ainsi que les représentants des groupes armés. Même Abdoulaye Hissène, le leader du FPRC, a brillé également par sa présence. A l’issue de ces échanges, un pacte de réconciliation en Centrafrique a scellé l’entente entre les participants à cette réunion.

Des engagements pris lors de la signature du pacte de réconciliation en Centrafrique

Pour le président Faustin-Archange Touadéra, il est impératif de faire honneur à la parole donnée. C’est-à-dire que les engagements pris doivent être respectés par les uns et les autres. « Je vous demande d’ores et déjà de respecter la parole donnée. Ces engagements sont librement pris », a déclaré le président.

Le chef de l’Etat Centrafricain espère que les signataires sauront mettre fin désormais aux différends et ce de manière définitive. Il a souhaité que dans les prochains jours, le dialogue et les voies de droit soient priorisés pour résoudre les conflits éventuels. « N’oubliez pas qu’il s’agit là d’une alliance que vous venez de sceller. Et dans nos traditions, vous le savez, une alliance, on la respecte », avait-il rajouté.

Une réelle implication

Bien que de par le passé beaucoup d’accord ont été signés en Centrafrique, ils ont souvent été sujets à de multiples violations. Mais pour cette fois, les signataires de l’accord de paix promettent de changer la donne et de se soumettre entièrement à son application. « Cette formule est très différente de celle qu’on a signé maintes fois », a affirmé Assa Amadou, représentant peul.

Pour les représentants des groupes armés, cette fois-ci les choses seraient différentes. « C’est une alliance qu’on a signée et une alliance, ce n’est pas quelque chose à négliger. Nos ancêtres ont signé une alliance qu’ils ont respecté jusqu’à aujourd’hui. Pourquoi pas nous ? », a rassuré Assa Amadou.

Lire aussi : PRÉSIDENTIELLE EN CENTRAFRIQUE : LA LÉGALITÉ DE LA CANDIDATURE DE FRANCOIS BOZIZÉ REMISE EN CAUSE

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