jeudi, avril 18 2024

La région de la Casamance au Sénégal est toujours confrontée à une insécurité quasi permanente. Malheureusement, ce sont les populations qui souffrent le plus de cette situation. Alors pour les élus locaux, il est temps que des actions efficaces soient mises en œuvre pour consacrer définitivement un véritable retour à l’ordre dans cette zone du pays.

Depuis trente-huit ans déjà, la Casamance au Senegal est minée par un sérieux conflit qui a fait plus de 4000 morts. Ce dernier a opposé l’État sénégalais et les sécessionnistes du Mouvement des Forces Démocratiques Casamançaises (MFDC). Ce groupe rebelle réclame l’indépendance de la Casamance. Les différentes négociations et ententes n’ont pas permis un retour véritable du calme dans cette partie du sud du Sénégal.

Un terme définitif au conflit à Casamance au Senegal

Selon Ibou Diallo Sadio, maire de Djibanar, il est temps qu’un terme définitif soit mis à l’insécurité qui gangrène la région de la Casamance au Senegal. Surtout si on s’en tient au fait que cette insécurité n’a que trop duré. Il pointe également du doigt l’incapacité des anciens présidents à venir efficacement à bout de cette crise.

« Depuis la magistrature du président Abdou Diouf jusqu’au président Abdoulaye Wade, aujourd’hui le président Macky Sall…Tous ces présidents ont connu cette situation de guerre en Casamance », a indiqué Ibou Diallo Sadio. Et de rajouter « je crois qu’à un moment donné, il faut savoir mettre un terme à toute chose ».

Un retour facilité du calme à Casamance au Senegal

Contrairement aux affrontements entre forces armées et rebelles, le conflit est désormais plus tourné vers le déparasitage de la zone des grands bandits qui y font leur loi. Car ces dernières années, la Casamance est devenue un endroit stratégique pour le trafic d’armes légères, de drogues et surtout le dépouillement de pauvres habitants.

Alors pour permettre aux populations de revenir dans leurs villages et de reprendre leurs activités en toute quiétude, l’armée mène une opération de ratissage. « Ici vous avez 23 villages déplacés depuis bientôt trente ans et aujourd’hui l’armée effectue un ratissage pour permettre à ces populations de regagner leur terre natale », a déclaré Ibou Diallo Sadio.

La sécurisation de cette région devait concourir énormément à la stabilité et le développement de la localité.

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