mardi, mars 19 2024

Le GPS de Guillaume Soro  ne présentera pas des candidats aux élections législatives prochaines. Néanmoins le parti a décidé pour cette fois d’y participer et mieux encore en rangs serrés. Mais ce sera sans le le GPS de Guillaume Soro. Car les prochaines élections législatives suscitent beaucoup d’intérêt et d’engouement auprès de la classe politique de l’opposition. 

Les différents candidats ainsi que leurs partis ont jusqu’au 20 janvier pour déposer leurs candidatures. L’échéance électorale est fixée sur le 6 mars 2021. Alors pour assurer sa victoire face au grand adversaire, le RHDP d’Alassane Ouattara, l’opposition s’est réunie en coalition. Elle compte désormais ne parler que d’une seule et unique voix. De ce fait, elle entend proposer un candidat par circonscription. Ainsi l’opposition ne se combattrait plus entre elle pour au final perdre plusieurs des sièges comme ce fut le cas auparavant.

Le GPS de Guillaume Soro en soutien aux actions de l’opposition

Selon Habib Sanogo, porte-parole du GPS, le parti n’est pas dans la logique d’un quelconque boycott du scrutin législatif. Au contraire, il soutient pleinement les actions de l’opposition qui consistent à faire front commun contre le parti au pouvoir.

Au-delà de ce point, le GPS de Guillaume Soro a toujours milité en faveur d’une unité d’action pour l’opposition. « Pour les élections législatives, qui sont des élections à la fois politiques et locales, la position du GPS est d’abord de faire front avec tous les partis de l’opposition », a affirmé Habib Sanogo.

Par conséquent, le GPS de Guillaume Soro reste fidèle à sa position tout en se tenant aux côtés des autres partis d’opposition. Il s’agit en l’occurrence du PDCI d’Henri Konan Bédié, des deux tendances du FPI, de l’UDPCI et autres.

Une impossible participation

La non-participation du GPS de Guillaume Soro aux législatives du 6 mars tient à plusieurs raisons. Le parti a été vivement secoué ces dernières années par plusieurs évènements. Alors il a été obligé de battre retraite sur ce coup-ci.

« Son président en exil, la majeure partie de ses cadres et députés sont, soit en exil, soit en prison, soit, ils n’ont pas le droit de se prononcer sur l’évolution politique du pays », a expliqué Habib Sanogo.

Bien que le GPS ne compte présenter aucun candidat pour ces législatives, ses militants restent libres dans leurs choix. « Aucun mot d’ordre ne sera donné aux militants du GPS ou à quiconque de boycotter les élections législatives. Nous n’en sommes pas là », a assuré le porte-parole du GPS.

Lire aussi : CÔTE D’IVOIRE : L’AUGMENTATION DU PRIX DE L’HUILE SUSPENDUE

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