mardi, avril 23 2024

Le CNSP au Mali( Comité National pour le Salut du Peuple) dont la dissolution a été  tant attendue par la communauté internationale est enfin devenue réalité. En effet, l’organe a cessé d’exister depuis ce mardi 26 janvier à la suite d’un décret pris par les autorités maliennes.

La dissolution officielle du CNSP au Mali a été actée par le président de la transition malienne Bah N’Daw. Il vient de répondre à l’exigence de la CEDEAO qui n’a cessé de faire pression sur ce point. L’organisation sous régionale l’a même réitéré le samedi dernier, lors de sa 58ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etats et de Gouvernement des pays membres. Car celui-ci constituait l’une des conditions de soutien de la CEDEAO vers un retour à la normalité au Mali.

La dissolution du  CNSP au Mali pour plus de pouvoirs aux civils

Depuis le coup d’État d’août 2020 qui a conduit au renversement du régime de l’ex-président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, le pouvoir est passé pratiquement aux mains des militaires. Alors la récente dissolution du CNSP au Mali marque tout de même une grande évolution dans la résolution profonde de la crise malienne.

Les élections prochaines vont pouvoir être organisées en toute sérénité pour le plus grand bonheur des populations. Aussi, la prédominance des militaires devrait désormais s’estomper au profit d’une marge de manœuvre plus grande pour les civils. Ce qui conduirait à un retour au plus vite à l’ordre constitutionnel et surtout à des élections transparentes et inclusives.

Une présence plus discrète du CNSP au Mali

Pour Choguel Maiga, le président du comité stratégique du M5-RFP, les militaires ne sont pas véritablement effacés pour autant. Leur présence est encore perceptible d’une certaine manière. Alors il appelle à la vigilance des populations. Et il faudrait que la junte militaire desserve son étau sur les institutions.

« Nous ne sommes pas rassurés sur leur façon de faire », a déclaré Choguel Maiga. Pour preuve, plusieurs responsables militaires occupent des postes stratégiques au sein de l’actuel gouvernement. C’est le cas du colonel Malick Diaw qui a pris la tête du Conseil national de transition et le colonel Assimi Goïta, nommé vice-président de la Transition.

Lire aussi : MALI : L’UNTM APPELLE À CINQ JOURS DE GRÈVE

Previous

Congo-B / Présidentielle: Vers un nouveau mandat de Sassou Nguesso

Next

Niger: la modernisation de Niamey se poursuit

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi

Ne Manquez Pas

5ème République : le Togo adopte à l'unanimité une nouvelle Constitution

5ème République : les députés togolais adoptent à l’unanimité une nouvelle Constitution

Investigateur Africain

Dans un moment historique empreint de changement et d’espérance, le Togo franchit une étape décisive vers une transformation politique majeure (5ème République). Après des délibérations intenses et une relecture minutieuse, ce vendredi 19 avril 2024 en séance plénière, les députés togolais ont voté à l’unanimité en faveur de l’adoption d’une nouvelle constitution. La nouvelle constitution […]

DIETRICH Thomas Pierre déclaré coupable du délit d’entrée illégale sur le territoire togolais

DIETRICH Thomas Pierre déclaré coupable du délit d’entrée illégale sur le territoire togolais

Investigateur Africain

Suite à l’expulsion du français DIETRICH Thomas Pierre du sol togolais, le procureur de la République a tenu à faire des éclaircissements sur la situation. Les explications ont donc été données via un communiqué paru le 18 avril 2024. DIETRICH Thomas Pierre, un imposteur COMMUNIQUE DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE Le 03 avril 2024, monsieur […]

Va-t-on vers l’adoption définitive de la nouvelle constitution au Togo avant le 29 avril prochain ?

Va-t-on vers l’adoption définitive de la nouvelle constitution au Togo avant le 29 avril prochain ?

Rédaction

Après de larges consultations menées par les députés togolais avec toutes les parties prenantes de la vie nationale, le pays se tient au seuil d’un moment historique. Celui de redéfinir les fondements de son gouvernement et de sa société après relecture du nouveau projet de constitution. Le Togo va-t-il finalement passer d’un régime fort présidentiel […]