Bokolobo en Centrafrique: fief de l’UPC d’Ali Darassa repris


Bokolobo en Centrafrique
The leader of Union for Peace in Central African Republic (UPC) armed group, Ali Darassa (C), walks with his security forces, in the city of Bokolobo, near Bambari, on March 16, 2019. - Based in Bokolobo, the UPC armed group claiming to protect the Peuls, is often involved in attacks on the city of Bambari. Tensions have eased since the signing of the Khartoum agreements, but violence persists in the outskirts of Bambari. In an attempt to save the agreement, the African Union convened a follow-up meeting between the signatories that began on March 18 in Addis Ababa, where negotiations continued on March 19. (Photo by FLORENT VERGNES / AFP)

Bokolobo en Centrafrique a été reconquis. En effet, la contre-offensive lancée par les autorités contre les groupes rebelles se poursuit et offre jusque-là d’excellents résultats. Pour preuve, le gouvernement a annoncé avoir repris Bokolobo, fief de l’UPC d’Ali Darassa. Mais pour l’UPC, cette information serait fausse.

Bokolobo en Centrafrique libéré

Depuis quelques mois déjà les forces centrafricaines font une progression remarquable dans la reconquête de plusieurs villes du pays. Celles-ci se trouvaient auparavant sous le contrôle des rebelles qui terrorisaient les populations. C’est le cas notamment de Boali, Beloko, Bambari et autres. Mais ce succès n’aurait pas été possible sans la collaboration des forces russes et rwandaises.

Bokolobo en Centrafrique grâce aux moyens déployés

« Nos forces vont continuer leur progression à l’est pour y rétablir définitivement l’ordre et la sécurité. Il en sera, désormais, ainsi partout », a indiqué le Premier ministre. De quoi rassurer les populations. Face à l’avancée de l’armée centrafricaine, les rebelles n’avaient nul choix que de se replier ou de s’enfuir sans combattre.

Alors, pour les autorités, les moyens sont déployés pour consacrer la reprise totale du contrôle des frontières et aussi des principaux axes du pays. Les sites miniers comme Ndassima ou Totoyo sont dans le collimateur du gouvernement qui espère anéantir le plus rapidement possible la nuisance de la coalition des rebelles de la CPC.

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