jeudi, avril 18 2024

Un assaut final au Tigré est bientôt prévu par le gouvernement éthiopien. Malgré les appels incessants de la communauté internationale à un cessez le feu en Tigré, le Premier ministre Abiy Ahmed continue dans sa lancée. Il maintient son assaut final au Tigré, précisément sur la capitale tigréenne, Mekele. Les civils pourraient se retrouver pris au piège dans ces affrontements.

L’ultimatum ordonné par le Premier ministre Abiy Ahmed aux forces tigréennes est écoulé depuis hier mercredi 25 novembre. Les chefs du parti tigréen du TPLF avaient eu trois jours pour déposer les armes. La situation humanitaire dans la région reste des plus préoccupantes. Les différentes tentatives de médiation ont été vaines. De plus, la région est coupée du monde depuis le début du conflit le 4 novembre dernier en Ethiopie.

La sourde oreille face à l’assaut final au Tigré

Bien que les institutions internationales et puissances étrangères l’appellent au dialogue, Abiy Ahmed ne veut rien entendre. Il est compte bien mener son assaut final au Tigré. Il demeure ferme dans sa résolution de reprendre de gré ou de force le Tigré. Alors, il a catégoriquement rejeté les différentes tentatives de médiation qui lui ont été proposées.

Pour lui, le principe de non-ingérence dans les affaires internes d’un Etat souverain doit être respecté. « La communauté internationale doit rester en retrait jusqu’à ce que le gouvernement soumette une demande d’assistance », avait-il laissé entendre. Par ailleurs, il estime comprendre tout de même les efforts destinés à aider.

Assaut final sur Mekele

Pour Debretsion Gebremichael, la dynamique est la même « batailler ou mourir ». Pas question de respecter l’utimatum d’Abiy Ahmed. Et cela, le Premier ministre éthiopien semble ne pas le comprendre ainsi. « Nous sommes un peuple de principe et prêts à mourir en défendant notre droit à gérer notre terre natale », avait déclaré le chef tigréen.

Les forces fédérales ont reçu l’ordre de mener la dernière offensive sur la capitale tigréenne contre les sécessionnistes du TPLF. L’attaque a été ordonnée par Abiy Ahmed ce jeudi 26 novembre. Le premier ministre rassure que toutes les dispositions sont prises pour épargner les civils ainsi que les bâtisses de la ville de Mekele. Quoi qu’il en soit, il compte aller jusqu’au bout de sa démarche.

Lire aussi : ETHIOPIE/CONFLIT AU TIGRÉ : 600 MORTS AU MOINS DANS LE MASSACRE DE MAÏ-KADRA

Previous

Niger : inhumation de l'ancien président Tandja, le panégyrique posthume de Issoufou

Next

Présidentielle au Burkina Faso : Roch Marc Christian Kaboré réélu dès le premier tour

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi

Ne Manquez Pas

À la rencontre des togolais : L'Assemblée Nationale entame une tournée de consultation

À la rencontre des togolais : L’Assemblée Nationale entame une tournée de consultation

Investigateur Africain

Dans un contexte de réforme constitutionnelle majeure, l’Assemblée nationale du Togo s’engage dans une tournée nationale d’écoute et de consultation des populations. Cette démarche vise à favoriser un dialogue inclusif et à recueillir les aspirations des citoyens en vue de remodeler l’avenir politique du pays. Au cœur de cette initiative se trouve la volonté d’impliquer […]

révision constitutionnelle : Faure Gnassingbé défend l'inclusion de tous

Inclusion et dialogue : Faure Gnassingbé défend une Constitution pour tous

Investigateur Africain

Dans un geste audacieux et résolument démocratique, le Président de la République du Togo, Faure Gnassingbé a récemment appelé à un élargissement du dialogue autour de la réforme constitutionnelle en cours. Cette initiative marque un tournant dans l’approche politique du pays et suscite un vif intérêt quant à ses implications sur l’avenir démocratique du Togo. […]

La justice libère deux proches de Mohamed Bazoum

Libération inattendue au Niger : Deux proches de Mohamed Bazoum remis en liberté

Investigateur Africain

Au Niger, une décision inattendue de la justice a secoué le pays ce mardi 2 avril. La justice a ordonné la remise en liberté d’Abdourahamane Ben Hamaye, journaliste au sein de la présidence sous Mohamed Bazoum, et de Mohamed Mbarek, cousin de l’épouse de l’ancien président. Ces deux hommes étaient en garde à vue depuis […]