lundi, mars 18 2024

En Somalie, à la suite de l’élection de Hassan Sheikh Mahmoud, les réactions se font multiples. Pour Abshir Aden Ferro, Président de l’Alliance pour le Futur, une page se tourne pour la Somalie. Alors, plus que jamais, priorité doit être l’union des fils et filles du pays. C’est-à-dire jamais, la réunification du pays et l’unité nationale.

Depuis le 15 mai 2022, la Somalie est officiellement présidée par un nouveau chef de l’État. La cérémonie de passation de pouvoir a d’ailleurs eu lieu dans la matinée de ce lundi 23 mai 2022 entre Mohamed Farmajo et Hassan Cheikh Mohamoud.

Un esprit d’apaisement prôné par Abshir Aden Ferro

Abshir Aden Ferro, il est plus que nécessaire de rebâtir une Somalie nouvelle. Et pour y arriver, il faudrait réunir les conditions nouvelles. C’est seulement ainsi que la barbarie pourrait être vaincue.

« Je forme le vœu que Hassan Sheikh Mahmoud sache réunir les conditions du renouveau, du dialogue et de la nécessaire union nationale contre la barbarie », a fait savoir Abshir Aden Ferro. Il estime par ailleurs qu’il est impératif de ne pas ajouter de la division face à la subversion. Ceci surtout Face au terrorisme des Shebabs.

La corruption qui gangrène le pays depuis plusieurs années doit être ardemment combattue. Car c’est une véritable nuisance au développement de la Somalie.

Lire aussi : EXTENSION DU MANDAT DU PRÉSIDENT SOMALIEN : L’UA CONDAMNE

Assurer la défaite du Président sortant

Selon savoir Abshir Aden Ferro, le plus dur a été fait. Il s’agit en l’occurrence de pousser l’ancien président à la sortie. « Sans être candidat, nous avons fait le nécessaire pour assurer la défaite du Président sortant qui se maintenait au pouvoir illégalement depuis février 2021 et entachait gravement l’image de la Somalie auprès des instances internationales », a-t-il expliqué.

Ceci dit le prochain défi reste l’instauration d’une réelle démocratie. Pour ce faire, de vraies élections doivent être organisées dans les années à venir. Ainsi chaque somalien pourrait librement faire son choix à travers les urnes.

« L’actuel mode de scrutin n’est pas celui que nous défendons et pour lequel je continuerai à me battre jusqu’à la prochaine échéance présidentielle dans quatre ans : « One man, One vote ». Car je veux redonner la parole au peuple. C’est la base de la démocratie », a précisé Abshir Aden Ferro.

 

El Professor

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